Les crypto-monnaies comme le Bitcoin et d’autres concurrents ont connu une croissance record ces dernières années, laissant de nombreux investisseurs et leurs comptables incertains quant à l’état général des taxes concernées, ce qui conduit à une grande méprise sur les factures fiscales et sur les transactions qui sont taxées au départ.
La fiscalité des crypto-monnaies varie d’un pays à l’autre, avec une réglementation surtout en Europe où chaque UE a sa propre réglementation. Si le nouvel amendement en France est adopté, les opérateurs de crypto-monnaies devront payer 30 % d’impôt sur les plus-values, soit une baisse de 6,2 %.
Politique de taxation des crypto-monnaies en France
Le Conseil d’État français a récemment annoncé que le taux d’imposition des commerçants de détail en cryptographie sera considérablement réduit. Les bénéfices tirés du commerce numérique des devises sont considérés comme des « gains industriels et commerciaux », mais cela ne s’applique qu’à ceux qui tirent des revenus réguliers du commerce des bitcoins. Les gains générés par des transactions occasionnelles sont considérés comme des bénéfices non commerciaux.
Impôts directs
Les bénéfices provenant de la spéculation sur les devises cryptographiques et de l’exploitation minière sont traités comme des bénéfices industriels et commerciaux soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (45 % du marginal plus les cotisations sociales).
Pour les entreprises, les bénéfices provenant des crypto-monnaies sont assujettis au régime général de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices et les pertes. Actuellement, l’impôt sur les sociétés est prélevé au taux de 33,33% . Le taux normal doit être progressivement ramené à 25 % en 2022.
À l’heure actuelle, une réglementation officielle concernant l’imposition des monnaies cryptographiques existe dans environ 25 % des pays.
TVA
Il n’existe pas de loi ou d’orientation spécifique sur le traitement des crypto-monnaies en matière de TVA. Selon la Cour de cassation française, les actifs en crypto sont associés fiscalement à des actifs incorporels, ce qui signifie que, pour l’instant, leur traitement TVA devrait être le suivant :
– Les recettes provenant des activités d’extraction de crypto-monnaies sont soumises à la TVA en tant que prestation de services.
– Lorsque la crypto-monnaie est échangée contre des monnaies fiduciaires, telles que l’euro ou le dollar, aucune TVA n’est due sur la valeur de la crypto-monnaie et sur les frais éventuels facturés par l’intermédiaire.
– Les frais facturés en sus de la valeur de la crypto-monnaie pour l’organisation ou l’exécution de toute transaction en Bitcoin, à l’exception des opérations de change avec des devises officielles, sont soumis à la TVA.
– Les acquisitions de biens ou de services via des paiements en crypto-monnaies sont également soumises à la TVA française.
– La vente de crypto-monnaies n’est pas soumise à la TVA, sauf si elle est effectuée dans le but d’en tirer un revenu de façon continue.
Les droits de mutation
Aucun droit de mutation n’est dû en France sur les crypto-monnaies.
Découvrez en plus sur le Bitcoin :
- Qui contrôle le Bitcoin ?
- Quels pays utilisent le Bitcoin ?
- Le Bitcoin est-il légal ?
- Comment faire fructifier ses Bitcoin ?
- Le halving du Bitcoin : comment ça marche ?
- Qu’est-ce que le Lightning Network ?
- L’histoire du Bitcoin
- Combien de temps prend une transaction bitcoin ?
- Avantages et inconvénients du Bitcoin
- Pourquoi le Bitcoin a t-il de la valeur ?
- La législation autour du Bitcoin en France
- Le Bitcoin peut-il être hacké ?
Dernière modification le 10 mai 2021 par Cryptus