
Le front running consiste à placer une transaction dans une file d’attente lorsque vous avez connaissance d’une transaction future.
D’autres parties capables de faire du front running sont les opérateurs de nœuds complets, qui sont des parties chargées de garder un œil sur les activités du réseau, et qui ont donc connaissance de transactions non confirmées. Les bourses centralisées peuvent également pratiquer le front running, mais il serait contraire à leur intérêt de tromper leurs propres clients. Le front running peut également être orchestré par d’autres méthodes. Le front running généralisé exploite des appels de contrats potentiellement rentables.
Les autres types d’attaques sont le déplacement, l’insertion et la suppression. Avec une attaque par déplacement, l’acteur malveillant remplace une transaction authentique par la sienne. Bien que la transaction originale puisse toujours être exécutée, elle n’aura pas l’effet positif escompté. D’autre part, une attaque par insertion prend en sandwich une transaction authentique entre deux transactions dans le but de réaliser un profit sans détenir un actif.
L’attaque par suppression a pour but de retarder l’exécution d’une transaction par d’autres personnes. Lorsque la retenue est levée, le front runner est moins préoccupé par la transaction supprimée.

Cowboy des crypto-monnaies, je dégomme les shitcoins plus vite que mon ombre. Passionné de l’univers blockchain ainsi que créateur de crypto-sous.fr et rédacteur principal depuis 2017.